Ji moins deux

Aujourd’hui samedi pluvieux et début de week-end, fut donc un jour moins chargé que d’autres. Même le répondeur de la magnétiseuse répond qu’elle ne travaille pas le samedi.

Le matin me vit au marché bio refaire les stocks de légumes (pour mes potages vespéraux) et de pommes de terre à purée pour ROSE. Dans l’ignorance encore de quoi et par qui seront faits ses repas, je suppose que la patate à purée pourra toujours s’y glisser.
Puis j’allai chez France Télécom, acquérir un téléphone maison (iti dixit) sans fil et y gagnai une formule d’abonnement moins chère pendant 3 mois que ce que nous décaissons actuellement pour l’abonnement et la consommation. Ainsi chargée de légumes et de téléphone, j’explorai un peu avec mon PATOU quelques rues et quelques menus de restaurants de la Doutre : joli, à réexaminer plus sérieusement plus tard.

L’après-midi s’est ainsi trouvé un peu entamé par cette balade sous la bruine (et les légumes (et le téléphone)), puis sous la pluie, et par le thé revigorant qui y fit suite à la maison. Le coup de fil au kiné pour confirmer les soins à donner à ROSE dès mardi prochain, l’achat d’un billet de train dominical pour Paris pour le PATOU (snif) qui reprend le boulot (sigh) lundi, et l’aller en bus à la CLAVERIE suffirent à l’achever.

Nous avons donné à ROSE quelques bisous et quelques nouvelles. Distraite ?, elle avait omis de prévenir le service que le 6 janvier elle devait sortir pour se rendre à une sauterie organisée par un de ses anciens co-Claveristes. Résultat : après et malgré mon intercession (c’est vrai que c’est dingue qu’il faille que la famille intercède en lieu et place d’une malade refoulée), il n’est pas encore sûr que, demain matin, le médecin qui officie le dimanche à la CLAVERIE, seul ce jour-là pour tout le bâtiment, veuille bien et ait le temps signer le bon de sortie que l’infirmière a consenti à préparer à ma requête.
Car, le reste est prêt : le taxi pour fauteuils roulants est frété pour deux « en fauteuil » et un « à pied(s) » et j’ai ce soir acheté une bouteille de champagne, cadeau de ROSE au pendeur de crémaillère invitant.

Quant à son retour à la maison, ROSE demande si sa maison c’est Hiroshima, se prévoit deux mois difficiles à cause de gestes et de matériels dont elle n’a pas l’habitude et calcule qu’un fauteuil acheté à 5000 € sera rentabilisé en moins de 4 ans.
J’évite pour ma part de penser.

M.D.B.